Bonsoir,
Une voie d’eau que l’on n’arrive pas à colmater, puis le SF20 qui coule ?
Cela n’arrive qu’aux autres, heureusement !
Je vois 2 hypothèses :
1/ Si l’eau n’est pas trop froide
Cela peut bien se passer, avec un gilet de sauvetage qui vous aidera à regagner la rive, à la nage. Il ne faut toutefois pas être dans les passes du bassin d’Arcachon, avec un fort courant qui vous emmène au large, sinon …
2/ Si vous naviguer sur des eaux froides, disons en dessous de 17°, en hiver ou au printemps :
Même équipé de votre gilet de sauvetage, votre temps de survie est limité. Sera-t-il suffisant pour que vous arriviez à regagner la rive ? C’est encore plus vrai si vous naviguez avec des enfants à bord, ou des personnes ne sachant pas très bien nager, qui vont se déplacer plus lentement.
Pour ma part, il m’arrive de naviguer en solo de début Avril jusqu’à fin novembre, avec des températures d’eau qui ne me donnent absolument pas envie de me baigner.
Je vais donc essayer en préventif de trouver une parade à ce risque.
Tout d’abord, j’ai lu que les caissons d’un SF20 le rendaient à moitié insubmersible. Est-ce vrai ? N’en ayant aucune certitude, je pense qu’il est préférable d’imaginer ici que le bateau ne flotte pas, plein d’eau.
Le radeau de sauvetage gonflable automatique étant hors budget, je vois plusieurs solutions :
- Avoir à bord, un bateau gonflable de type plage ou plus solide, avec une bouteille d’air comprimé, équipée d’un manomètre pour le contrôle de pression d’air, et un embout permettant rapidement de gonfler le bateau,
- Remplir les caissons de mousse injectée (coût ? et volume suffisant pour que cela flotte ?)
- Pour ceux qui se servent du bateau uniquement en day-boat, ajouter des blocs de mousse sur chaque banquette de couchages intérieurs arrière, et un bloc à la pointe pour équilibrer,
- Afin de ne pas perdre de place avec la solution des blocs de mousse, en remplacement avoir 3 engins gonflables, de type gros boudins ou bouées de régate, avec toujours une bouteille d’air comprimé pour les gonfler dans la cabine, un sur chaque banquette arrière, et un au milieu ou à l’avant.
Voilà à première vue mes solutions, pour éviter un jour le pire.
Mais il reste à agir !
De toutes ces solutions, n’ayant pas beaucoup de temps, je vais opter à priori pour la première (annexe légère gonflable avec bouteille d’air comprimé).
Je n’ai pas encore regardé. Existe-t-il du matériel économique fait exprès pour cela ?
Combien coûte une bouteille de plongée d’occasion ? etc, etc…
J’ouvre le sujet, qui je pense peut intéresser d’autre personnes que moi.
Pour une fois la réglementation ne nous oblige pas.
A chacun de situer le risque. Mais ne nous endormons pas sur l’apparence trompeuse des journées d’hivers ensoleillées passées sur l’eau.
Bonne soirée.